Immortalité et Châtiment Vol.4 - Manga

Immortalité et Châtiment Vol.4 : Critiques

Fushi to Batsu

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Août 2025

Alors qu'il est désormais certain que l'épidémie se répand toujours plus et fait des ravages dans tout le pays, la situation reste également compliquée pour les quelques survivants du love hotel Altaïr ainsi que pour leurs proches à l'extérieur. Après que Misawa a eu des nouvelles de ses enfants de la part d'une vieille connaissance qui, malheureusement, préfère lui cacher une partie de la terrible réalité, celle-ci ainsi que Fumito et Mai entreprennent de se rendre au 7e étage, dont le faux-Kaneko leur a assuré qu'il est plus sûr, dans l'espoir d'y dénicher des provisions. Cependant, non seulement ils vont devoir se préparer soigneusement à se confronter à d'éventuels zombies, mais en plus ils risquent bien de faire d'autres rencontres étonnantes à l'étage supérieur...

Dans le même temps, les autres survivants de l'hôtel ne sont pas en reste, entre Kaneko qui est bien décidé à préserver sa collègue Misawa de l'imposteur Rumiya, et Kamegaoka qui semble vouloir préparer son échappée, du moins avant de tomber sur des choses auxquelles il ne s'attendait pas et qui risquent bien de compromettre un certain personnage. Quant au cas de Shôka et du dénommé Yûgo à Marunouchi, l'heure est enfin venue de découvrir leur véritable objectif...

Il n'est pas forcément nécessaire d'en dire beaucoup plus sur le déroulement de ce tome, non seulement car cela reviendrait sans doute à en révéler trop, mais aussi parce que concrètement Kentarô Satô prend encore tout son temps pour faire bouger ses pions. Dans cette optique, le mangaka entretient toujours une certaine tension, tant le danger semble partout entre les zombies omniprésents, certains humains tout aussi inquiétants, le cadre en huis-clos du love hotel qui reste correctement exploité, ou tout simplement le sort en suspens de certains personnages. Et c'est dans ce climat qu'il livre de nouveaux détails sur certains visages comme Fumito et son état d'esprit, Mei et ce qui l'a poussée à devenir idol, Misawa et le contexte de sa famille, ou encore le yakuza Kazahari qui va dévoiler une surprenante facette de lui derrière son côté impitoyable. A travers tous ces portraits, l'idée de l'auteur est claire: montrer que chacun a une facette qu'il préférerait ne pas montrer aux autres.

Mais derrière ce propos assez intéressant et ce parfum de tension permanente bien rendu par le travail visuel de l'auteur, le fait est qu'on est toujours un peu dans l'expectative avec cette oeuvre. Nous voici à la moitié de la série, pour l'instant Satô se contente de bouger tranquillement ses pions en nous faisant nous demander où il compte en venir exactement... Et au vu des éléments suffisamment accrocheurs, on continuera sans souci à le suivre dans la deuxième moitié de son histoire, tout en espérant que certaines pistes deviennent enfin plus concrètes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs
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