Visage à ne pas montrer (Un) Vol.2 : Critiques

Utsushicha Dame na Kao

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Août 2025

Io, jeune actrice populaire, et Misa, numéro 1 des hôtesses, entretiennent désormais une chaude relation où la première découvre petit à petit à quel point elle aime se faire maltraiter par la deuxième. mais à l'heure où cette relation particulière doit forcément rester secrète, une menace commence à s'immiscer en la personne de madame Hasé, la manageuse d'Io...

Si l'on excepte quelques détails supplémentaires dont on attendra de voir s'ils seront développés ou non plus tard (en tête le cas de Waka, la numéro 2 des hôtesses, supportant mal son sentiment d'être un faire-valoir pendant que Misa évite les after), ce deuxième volume se concentre beaucoup sur deux choses, à commencer par la prise d'importance d'une Hasé qui, une fois passée la grosse facilité du début de tome (elle retrouve quand me^me hyper facilement Io et Misa la nuit), va petit à petit se montrer de plus en plus invasive voire toxique envers sa protégée, jusqu'à une dernière partie de tome où elle franchit un cap naturellement immoral. La manageuse voit bien que depuis peu sa protégée s'émancipe, et que son jeu d'actrice n'en devient que meilleur, mais elle semble jalouse à l'idée de ne pas être la cause de ce changement. Alors que jusqu'à présent Io avait, en tant que starlette, une incarnation de pureté, d'innocence et de vulnérabilité, son image risque de changer. Or, elle qui s'occupe de la jeune actrice depuis qu'elle a dix ans, Hasé la voit peut-être encore trop comme une enfant... alors que se passera-t-il lorsque ce ne sera plus le cas ?

Quant à l'autre aspect essentiel, il vient évidemment de la relation spéciale qui est née entre les deux héroïnes. D'un côté, Io, longtemps couvée, tâche désormais de s'émanciper auprès de Misa qui, de ses mains expertes, lui fait expérimenter tant de choses. Cependant, la jeune actrice, longtemps enfermée dans son rôle et dans son image, doit désormais réussit à découvrir et accepter la vraie elle-même, à savoir celle qui aime se faire malmener par sa partenaire. Quant à Misa, son comportement envers Io reste assez ambigu, plus encore avec la prise d'importance de Hase, car s'il semble y avoir une part de jalousie chez l'hôtesse. Seulement, est-ce uniquement par désir d'être la seule à posséder la jeune femme qu'elle verrait alors comme un jouet ou un gentil toutou, ou y a-t-il autre ? Dans l'ensemble, Flowerchild joue assez bien sur cette part de flou qui subsiste.

Dans l'ensemble, la mangaka confirme alors ce qui s'est mis en place dans son premier tome. Et malgré certaines situations pouvant clairement déranger un peu plus (en tête une certaine scène de la dernière partie de tome qui est totalement une agression sexuelle), il y a une envie de voir comment vont évoluer les choses (surtout l'émancipation d'Io, l'acceptation d'elle-même et sa relation avec Misa), notamment parce que l'autrice joue correctement sur les zones de flou relationnelles.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
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