Issak Vol.16 - Manga

Issak Vol.16 : Critiques

Issak

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Août 2025

Chronique 2 :


C'est désormais une certitude: suite aux dires du contrebandier Jonas, Renzo est assurément à Saint-Malo ou, en tout cas, y est récemment passé, qui plus est en ayant trouvé le moyen de faire produire une centaine de mousquets ! L'heure est alors venue pour Issak de quitter la Hollande pour rallier la célèbre ville de corsaires bretonne, et dans cette quête il n'est évidemment pas seul: Zetta affirme sa volonté de le suivre jusqu'au bout même si la mort doit l'attendre, Jonas lui-même compte servir de guide, et à ceux-ci s'ajoute Henry, un jeune huguenot français qui va pouvoir faire jouer ses relations et leur servir de garant. Mais cela suffira-t-il à amener le petit groupe à bon port ?

La réponse à cette question est évidente: le voyage depuis la Hollande jusqu'à Saint-Malo se devait d'être au moins un peu animé, et il va bel et bien l'être dans une première partie de tome où il faudra composer avec une traitrise du capitaine du bateau sur lequel nos héros ont embarqué, les retrouvailles avec un ennemi espagnol d'autrefois qui devient désormais un rival d'Issak pour tuer Renzo, ou encore les enjeux liés à la présence de l'armée française qui, en se dirigeant elle aussi vers la ville indépendant de Saint-Malo, pourrait poser quelques soucis.

A vrai dire, les premiers rebondissements du volume pourront sembler un peu gros et artificiels, en particulier dans le cas de Rodrigo de la Sierra, chevalier espagnol se posant désormais comme un rival d'Issak en voulant venger le meurtre du prince qu'il servait: sa dette envers notre héros se voit très, très rapidement comblée en vraiment peu de temps... mais bon, au vu de l'objectif de l'espagnol, on imagine bien qu'on le reverra plus tard. Le véritable intérêt de cette phase pré-malouine (avant que nos héros n'entrent dans Saint-Malo, quoi) est alors à chercher ailleurs, et se trouve dans la façon dont le scénariste Shinji Makari va en profiter pour préciser brièvement mais de façon suffisamment claire les grandes lignes du contexte de l'époque autour de l'indépendance de Saint-Malo et de la place des huguenots puisque l'armée française, au grand dam de Henry, se prépare à assiéger La Rochelle (ville huguenote à l'époque). De même, à travers la place que prend Gérard de Fauve, ambigu ami du père de Henry, puis la raison exacte pour laquelle l'armée française fait un détour par Saint-Malo avant d'aller vers La Rochelle, Makari va bien préciser le contexte dans lequel Renzo a pu produire ses fameux mousquets, et la terrible utilité qu'ils risquent d'avoir...

Avec l'arrivée du petit groupe entre les murs de Saint-Malo, la suite du tome, elle, lance doucement mais sûrement les hostilités au sein de cette cité où Issak espère bien retrouver enfin son pire ennemi, le tout nous laissant même sur des toutes dernières pages soudaines et intenses en guise de très bon cliffhanger. Avant ça, les petits rebondissements de cette deuxième moitié de volume sont somme toute basiques, et l'on y regrettera un peu, comme trop souvent dans cette série, la façon dont les personnages secondaires restent trop cantonnés à un rôle-fonction: quand on pense voir Jonas affirmer son courage ou Zetta être enfin réellement utile en chopant certaines informations capitales, il n'en est finalement rien. Quant à la dénommée Daphné, qui s'affiche sensuellement aux côtés de Renzo sur la jaquette, pour l'instant elle ne fait qu'apparaître brièvement dans un rôle extrêmement cliché, et il faudra donc attendre de voir ce qu'elle donnera par la suite.

Si l'on fait fi de ces quelques limites, on reste dans l'ensemble sur une lecture franchement prenante et assez immersive, d'autant plus que DOUBLE-S, malgré les lacunes habituelles de ses designs, s'applique notamment assez bien dans ses décors d'époque. A l'arrivée, le volume semble surtout lancer doucement mais sûrement la dernière ligne droite de l'oeuvre, puisque celle-ci s'achèvera avec son 19e opus. Et dans cette optique, on peut dire que l'essentiel est largement accompli: le contexte et les enjeux restent clairs, ils s'accentuent bien au fil des pages, et l'envie de lire la suite est vraiment là au vu des dernières pages !



Chronique 1 :


Issak et ses compagnons se rendent à Saint Malo, ville portuaire contrôlée par des corsaires. C'est dans cette ville que se cache Renzo, l'ennemi de notre héros! Celui ci a fait fabriquer en masse les fameux fusils extirpés du Japon et a fait de la ville une cité imprenable!
Aidé par Henry, un jeune Français, Issak parvient à pénétrer dans la ville...

Alors que la conclusion approche à grands pas (au volume 19...plus que trois tomes pour profiter de ce titre qui à mon avis n'a pas rencontré le succès qu'il aurait amplement mérité), on sent qu'on est effectivement sur la dernière ligne droite!
Depuis le début il y a déjà eu plusieurs confrontations entre Issak et Renzo, mais on sent que la prochaine sera la dernière, qu'il est temps de conclure cette chasse à l'homme et ce récit de vengeance!

Dans un premier temps on va continuer de suivre le périple de Issak qui l'a conduit en France...il y croisera la route d'un espagnol qui aurait du être son ennemi (ce dernier se trouvait dans les rangs d'une troupe que Issak a tenu en échec), mais ils ont un ennemi commun en la personne de Renzo, et cet espagnol va finalement s'avérer être un allié de taille.

Au cours de son voyage Issak va de nouveau démontrer son talent (bien que cela apparaisse toujours aussi poussif) et accessoirement se faire de nouveaux ennemis...ou plutôt il va contrarier le mauvais noble.
Mais toutes ces péripéties ne sont rien pour notre héros qui n'a qu'un seul objectif en tête...objectif qu'il est sur le point de réaliser, bien que cela ne sera pas aussi facile qu'il le pense (et de notre coté, on espère sincèrement que cela ne sera pas facile, qu'on aura droit à une confrontation épique).

La deuxième partie du tome se montre encore plus prenante car justement, en pénétrant dans Saint Malo, Issak se rapproche de son ennemi, et il va devoir canaliser sa colère pour ne pas tout gâcher.
Les auteurs ne cessent de jouer avec nous en nous proposant en permanence des retournements avec des alliés qui ne le sont pas vraiment, des ennemis qui deviennent des alliés, des obstacles qui viennent se mettre sur la route de notre héros alors que la route semblait dégagée...bref, nous ne sommes pas au bout de nos surprises et personne ne viendra s'en plaindre!
On entame la derrière ligne droite avant la conclusion et vu que le titre n'a jusque là jamais déçu, on ne peut être que grandement impatient et excité!


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs
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