Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 19 Juin 2008
Après un premier volume nous plongeant au cœur des espoirs et des désillusions de jeunes gens dans le milieu de l’opéra de Pékin, ce deuxième et dernier volume nous invite à suivre, toujours dans le Pékin des années 20, le destin de jeune femmes décidées à s’émanciper. Mais au cœur d’une société qui reste très sévère et qui commence seulement à s’ouvrir, cela n’est pas toujours facile.
A travers les aventures heureuses ou malheureuses des ces femmes, Natsuki Sumeragi nous présente certains aspects de la Chine des années 20, ou la répression et la manque de tolérance restent très présents.
Le coup de crayon de la mangaka, toujours aussi fin et détaillé, se prête parfaitement aux histoires que nous conte de manière subtile Sumeragi. A la fois atypique et enrichissante, Pékin années folles s’inscrit dans la continuité des autres œuvres déjà parues en France de cette mangaka définitivement très talentueuse. Espérons que nous pourrons bientôt découvrir en français d’autres œuvres de la dame.
Une nouvelle fois, les éditions Delcourt nous offrent en fin de tome des clés de compréhension très utilise, ainsi que la postface de Natsuki Sumeragi, qui nous invite à en apprendre un peu plus sur la République de Chine, ainsi que l’idée que l’on a des cheveux courts, le style occidental et les oiseaux à cette époque. La couverture et la page en couleurs en début de tome sont également magnifiques. Du tout bon.