Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 24 Juin 2024
Un nouvel employé arrive à la supérette: Akira Ôno, lycéen de 17 ans, qui connaît là son tout premier petit boulot. Confié aux bons soin de Nobuko pour l'aider à trouver ses marques à la caisse, le jeune garçon constate vite certaines qualités de notre héroïne, et du côté du lectorat c'est l'occasion de voir, à nouveau, à quel point l'étudiante continue de faire des efforts pour changer, être moins réservée et bien assurer son rôle, de façon attachante. Forcément, on n'échappe alors pas au début de petit béguin d'Ôno, mais de ce côté-là Akane Tamura semble très vite évacuer la possibilité d'un conflit amoureux, pour mieux remettre en valeur la relation de couple naissante entre notre héroïne et Irie.
Car voici désormais presque deux mois que ces deux-là ont commencé à sortir ensemble, et au fil de la suite de ce cinquième volume il es surtout question de continue à le regarder avancer étape par étape, au gré de différents événements. Ici, ils vont avec Shinozaki et Kaneko dans un parc forestier où il y a un parcours acrobatique et une aire de barbecue. Là, par la force des choses, la jeune femme est amené à rencontrer la famille de son petit ami plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru. Et à chaque fois, ce qui brille dans le récit de la mangaka, c'est sa manière de nous faire ressentir toutes leurs petites joies en passant du temps ensemble ou en pensant l'un(e) à l'autre, ou de nous montrer à quel point ils veulent faire attention à ne pas se brusquer et souhaitent continuer d'avancer à leur rythme, sans forcer les choses, en laissant venir chaque petite étape naturellement. A ce titre, la narration visuelle de Tamura nous offre encore quelque très beaux moments, notamment quand l'autrice s'appliquer joliment à légèrement diluer dans le temps les brefs instants si importants pour ses deux personnages principaux, à l'image de la première fois où ils osent s'appeler par leur prénom.
Ajoutons à tout ça un petit chapitre sympathique revenant sur les premiers pas de Shinozaki à la supérette et sur ses retrouvailles avec un Kaneko alors lycéen et un peu gamin, et on reste sur une tranche de vie particulièrement agréable, toujours joliment dosée dans ses visuels, dans son rythme et dans les douces avancées des attachants et crédibles protagonistes.